Aller au contenu

La Bible réfute l’état d’Israël

Présentation de la conférence

Par l’Ex-député du Sud Liban, l’avocat chiite, Mr. Abdallah GHOTEIMI.
Conférence donnée au Centre Culturel pour le Liban Sud (Beyrouth) le 21.03.1985.

La connaissance profonde que j’ai de la personnalité du prêtre catholique Pierre me permet de résumer sa présentation en 2 mots:
Le croyant révolté: il est croyant en Dieu et en la mission des prophètes dans la ligne des premiers. Il croit en l’Essence qui unit toutes les religions divines. Il croit à la lettre quand celle-ci se conforme à l’Esprit, et il s’attache à l’Esprit quand la lettre, dans les livres inspirés, n’y correspond pas,

Il est révolté contre la richesse des apparences cléricales et son aristocratie, car elle ne s’harmonise pas avec la simplicité et la modestie de Jésus-Christ.

C’est un contraste vraiment étonnant et ridicule à la fois de voir un serviteur ou un disciple s’orner d’un luxe méprisé par le maître. Ce serviteur se permet de porter les habits et les bijoux les plus somptueux, les plus beaux et les plus chers et ce, aux heures mêmes de son service auprès de son maître. Que dire alors quand ce Maître n’est autre que Jésus, le fils de Marie qui a dit: «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et je vous reposerai, Portez mon joug et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur et vous trouverez pour vous le repos». Il a été le guide des riches qui veulent le suivre et leur dit: «Vas, vends ce que tu possèdes; donne-le aux pauvres et puis viens me suivre: Tu auras un trésor au Ciel».

C’est un révolté, notre conférencier de ce soir, contre les faux concepts enseignés par certains qui se présentent à tort comme la voix de Dieu parmi les croyants; comme il est révolté contre les pratiques déviées et trompeuses d’une clique de religieux dont le but est désapprouvé par le Dieu Miséricordieux et Juste, même quand il s’agit de la tête de l’Église au Vatican…

C’est un croyant qui a le courage de parler.

Il a laissé éclater son courage au début de l’effervescence du combat confessionnel, sanglant et maudit, qui opprime notre Patrie depuis des années et qui tend à empêcher les justes de se révolter, leur imposant un triste silence. Mais ce combat a jeté dans les bras du diable ceux qui prétendent être les seuls justes.

En ce temps, dès le début des combats, seul, parmi les prêtres, le prêtre Pierre s’est soulevé, et il ne cesse de se soulever encore pour crier «NON» à la face des faux religieux.

Et quand le Maître Divin qui appelle l’a appelé au combat effectif, il déserta sa clinique pour se joindre aux rangs de nos frères et dignes fils: les combattants contre Israël et ses agents dans ce pays…

Le premier article écrit par Pierre fut le 20 novembre 1975 dans lequel il dénonça les membres du clergé qui ne méritent pas l’honneur de porter la croix. Cet article fut publié par le journal «Al Moharrer» sous le titre: «Lettre ouverte à Kamal Joumblatt» et avait pour sous-titre: «Allez, venez à la vraie Croix».

Permettez-moi d’interrompre ici le fil de mes idées pour signaler des coïncidences qui attirent l’attention:

  • Le fait que cette conférence – qui, à ma connaissance, est la première en son genre au Liban – coïncide avec la commémoration du martyre de Kamal Joumblatt, ce grand martyr du Calvaire libanais martyrisé à cette époque même de l’an 1977, et auquel le prêtre Pierre2 adressa sa première lettre
  • Le fait que cette conférence coïncide avec le premier jour du printemps, saison de l’éclosion des bourgeons de notre Révolution mystique Nationale contre l’invasion israélienne, et présage de voir se répandre le parfum vivifiant de notre révolte mystique pour englober des pays et des nations…
  • Le fait que cette conférence coïncide avec le mois où commença en 1982 l’invasion israélienne et, en 1985, sa fuite en débâcle du sud de notre pays sous les coups impitoyables de notre peuple révolté et victorieux.
  • Que cette conférence coïncide, enfin, avec un fait politique nouveau sur la scène libanaise, à savoir la pseudo révolte du Front Libanais de Samir Geagea et qui tend à l’accomplissement du plan sioniste, au su ou à l’insu de ses auteurs. On ne fait que constater – qu’on le veuille ou pas – que cette conférence apparaît comme une mise en demeure à l’égard des pro-sionistes dans ce pays.

Je reprends le fil de mes idées pour parler des articles écrits par notre conférencier. Ces articles se sont suivis dans le journal «Al Moharrer»; les principaux articles eurent pour titre:

  • «Le Maronitisme est une foi, non une race» paru le 25 décembre 1975
  • «Qui sont les prophètes aujourd’hui?» paru le 12 janvier 1976
  • «O Progressistes, progressez donc», avec sous-titre «La victoire impose l’union», paru le 19 janvier 1976
  • «La Bête est Israël» paru le 21 février 1976

Le dernier article écrit par notre conférencier a été une lettre ouverte au Pape Jean Paul II, dénonçant la réception de Shimon Pérès par le Vatican comme contraire à l’Esprit de l’Évangile. Cette lettre a été publiée par le journal «Al Safir» le 26 février 1985.

Pierre a écrit plusieurs ouvrages pour expliquer la vraie foi et dénoncer les tromperies, pour mettre à nu Israël et son alliée la «Maison Noire», non «Blanche» de Washington, présumée capitale des États-Unis, qui n’est en fait, qu’une colonie d’Israël, comme l’a si bien démontré un député des États-Unis d’Amérique, Paul Findley, dans son livre intitulé «Ils osent parler». Et en dépit de cela, les dirigeants des États-Unis prétendent encore, et avec l’arrogance la plus flagrante, être les leaders du monde dit libre. Triste liberté, en vérité, que celle menée par un misérable laquais du sionisme.

Notre conférencier est parvenu, à force d’un travail assidu, à introduire son message au cœur du lobby sioniste et à fonder des centres dans certains pays pour dénoncer le sionisme et le détruire par la Torah et l’Évangile, réveillant ainsi la conscience occidentale, cette conscience soumise par les sionistes à un lavage de cerveau à coup de textes bibliques, ces textes qui ne furent certainement pas inspirés par Dieu, comme va le démontrer notre conférencier.
Vu qu’Israël cache ses ambitions territoriales sur notre Patrie par des masques religieux et bibliques, en sus des 1000 masques politiques dont les mesures de sécurité et autres, et vu que l’accomplissement des rêves israéliens sur le Sud Liban forment un pas décisif sur la voie de la consolidation de l’État biblique d’Israël, nous avons décidé de combattre Israël par ses propres armes bibliques, sans sacrifier les autres moyens de combat, afin que la Bible soit elle-même juge entre nous et Israël.

En agissant ainsi, nous démontrons que nous avons compris en profondeur le sens du combat sioniste contre nous, et que nous avons pris pleine conscience de l’essence du sionisme et de l’entité d’Israël.

Nous pouvons alors combattre Israël forts et armés de l’argument spirituel en même temps, et nous libérer non seulement nous-même, mais libérer avec nous l’humanité entière du mal de ce racisme sioniste hargneux et destructeur.

D’où le sujet de cette conférence, «La Torah (La Bible) réfute Israël».

A vous Pierre pour nous annoncer la Bonne Nouvelle.

Introduction

Je vous salue mes frères, au nom de Dieu Bon et Miséricordieux. Je vous salue au nom des prophètes martyrisés dans le passé pour avoir dit «NON» à Israël; les juifs les ont alors tués comme ils ont tué et tuent encore nos fils et nos filles, les martyrs du Sud Liban, sacrifiés pour avoir dit et pour dire encore NON à Israël.

Je vous salue au nom de la parole prophétique déchaînée et libérée à partir du Sud Liban: «NON» à Israël. Car la prophétie de Dieu et sa parole sur terre aujourd’hui est «NON à Israël», cette parole qui a fait du Sud Liban le sanctuaire de notre ère, sa glorieuse Cité Sainte et sa Mecque honorée, après avoir été baptisé par le sang qui du Liban à Saïda, Maaraké, Zerayriyé, Rashaya, à la Bekaa Ouest et dans les autres villes et villages qui résistent ensanglantés à l’occupant israélien. Cet occupant qui a égorgé dans notre Sud béni nos femmes, nos enfants et nos hommes qui ont osé dire «NON» à Israël au nom de Dieu.

Aujourd’hui, 21 mars, c’est la fête des mères. C’est une bonne occasion pour honorer deux mères qui ont offert deux martyrs pour la justice, je veux dire la Vierge Marie et Fatima (Fatima est la fille du prophète Mohammed) offrirent Jésus et Hussein. Salut donc à vous deux ô Marie et Fatima,mères des croyants, et des croyants martyrs en particulier.

Permettez-moi d’exprimer ma fierté et ma consolation de me trouver dans cette salle bénie, la salle du Sud Liban, car le cher Liban du Sud a relevé ma tête et renforcé ma fierté d’être libanais et mon témoignage contre Israël. J’ai parlé de ma consolation d’être dans cette salle du Sud Liban, et ce mot m’a été inspiré par mon saint intercesseur, le cheikh martyr Ragheb Harb. J’ai entendu cette parole de lui à la télévision à l’occasion de la commémoration de la première année de son martyr, il avait dit, juste avant de subir son martyr, il y a un an, ce qui signifie: «Au Sud Liban il n’y a pas de place pour ceux qui ne désirent pas résister à l’occupant israélien jusqu’au martyre. Car de ce Sud, notre sang coule, mais ce sang coule pour se transformer en baume qui guérit beaucoup de blessures et console beaucoup de cœurs». A cet instant même, j’ai senti la consolation combler mon cœur en effet, et cette parole m’a rappelé une prophétie dite par le prophète Isaïe au chapitre 53 de son livre, 750 ans environ avant le martyr du Christ, et dans laquelle Isaïe dit aux juifs qui attendaient alors – comme ils attendent encore aujourd’hui – un Messie militaire égorgeur à l’image d’Ariel Sharon, il leur dit alors que le Messie qui doit venir sera doux et humble de cœur et que les juifs le refuseront et le renieront, qu’il goûtera de la main des juifs à la souffrance et à la mort, mais que par ses plaies nous serons guéris.
Et nous, par les blessures, le sang et le martyr de Ragheb Harb et ses semblables, nous relevons la tête et sommes guéris et l’ennemi israélien est anéanti. Ragheb Harb a subi le martyre âgé de 33 ans, exactement comme le Christ. Il y a là un symbolisme pour ceux qui comprennent. Et j’ai compris que le sang qui coule aujourd’hui du Sud Liban, comme celui qui coula hier en Palestine à Deir Yassine et ailleurs, est le même que celui qui coula par le passé sur le Golgotha à Jérusalem où le Christ fut crucifié et à Kerbala où Hussein fut mis à mort. Lors donc que je fus invité à donner cette conférence dans une salle qui représente le Sud Liban, j’ai senti que c’est Ragheb Harb qui m’invite dans sa maison au nom de tous les martyrs et aux noms de Jésus et de Hussein. J’ai donc accepté de tout cœur.

Le sujet de cette conférence est «La Bible réfute (dénonce) l’État d’Israël», Je cherchais un titre qui oriente la réflexion des auditeurs: «La Bible réfute les ambitions d’Israël» etc. Mais j’ai vu que le titre le plus précis est «La Bible réfute l’État d’Israël» car il exprime mon intention exacte. La Bible en effet réfute Israël comme État politique quelqu’il soit et où que soit cet État, indépendamment de ses ambitions, qu’il en ait ou pas.

Avant d’aborder le sujet, je crois utile d’expliquer le sens du mot «Sionisme» par rapport au «Judaïsme». Le judaïsme est une religion et une foi monothéiste inspirée par Dieu. Le sionisme, lui, est le pourrissement du judaïsme et sa déviation vers le matérialisme mondain et le racisme.

Le mot sionisme est attribué au mont «Sion», un des 5 monts sur lesquels est bâtie la vieille Jérusalem. Le deuxième mont important pour les sionistes est le mont Moreah sur lequel Salomon bâtit le premier Temple sur le site présumé où Abraham avait voulu offrir son fils en sacrifice à Dieu. Sur ce site est érigée aujourd’hui la Mosquée d’Omar dite Mosquée du Roc, que les sionistes voudraient voir détruite afin d’ériger leur Temple à sa place.

Le Roi Salomon avait construit son palais royal sur le Mont Sion. Graduellement, l’attention des juifs se détourna du Mont Moreah où se tenait le Temple, pour se fixer sur le Mont Sion, lieu du Palais royal. Ce palais bâtit sur le Mont Sion devint le symbole de leur existence au point où ils choisirent pour eux le nom de «sionistes», par rapport à une entité politique, un royaume mondain et terrestre désavoué par Dieu et ses prophètes, comme nous verrons, au lieu de choisir pour nom, par exemple, les «Moréens», par rapport au mont Moreah sur lequel était construit le Temple, une entité qui symbolise le message spirituel, non temporel, du judaïsme. Ainsi, par le nom qu’ils se sont choisi, les sionistes démontrent qu’ils ont politisé le spirituel et trahi l’Alliance divine.

Le but du Sionisme aujourd’hui est de rassembler les juifs du monde entier en Palestine autour du roi d’Israël qui serait le Messie sioniste attendu impatiemment par les juifs pour rétablir le Royaume sioniste en Israël. La dynastie de ce royaume est supposée durer, d’après les juifs, jusqu’à la fin des temps et donner aux juifs une hégémonie politique, économique et militaire totale sur le monde. Or le but du judaïsme est différent, doux et humble et vise à rassembler tous les hommes en une famille spirituelle unique comme l’a expliqué Jésus.

Les prophètes et Jésus ensuite ont refusé de donner leur aval au plan sioniste et ont dénoncé ce plan satanique avec courage; c’est la raison pour laquelle les juifs martyrisèrent les prophètes et refusèrent de croire que Jésus – qui s’est opposé au sionisme jusqu’à la croix – est le Messie annoncé par les prophètes, Les juifs refusent aujourd’hui encore de croire en Jésus pour les mêmes raisons que leurs ancêtres.

Cette conférence se divise en 3 parties:

  1. Les textes bibliques qui tracent les frontières d’Israël. Je démontrerai que ces textes, dénoncés par les prophètes eux-mêmes, ont été introduit à tort par les scribes dans la Bible pour justifier l’esprit expansioniste des sionistes
  2. Le refus de Dieu et des prophètes d’établir un état politique d’Israël
  3. La relation entre Israël, l’Antichrist et «Gog et Magog»

Je conclurai ma conférence en révélant ce que la Bible dit du Liban, de son rôle dans le salut.

Les textes sionistes introduits à tort par les scribes dans la bible

Après cette introduction je vous présente ma conférence «La Bible réfute Israël». Je démontrerai que les livres bibliques de l’Ancien Testament dénoncent l’état d’Israël et réfutent les arguments bibliques présentés par les sionistes, en faveur d’Israël.

Des évènements exceptionnels, guerres et révolutions, se déroulent dans le monde et particulièrement au Moyen-Orient, depuis l’apparition de l’état d’Israël après la deuxième guerre mondiale. Cet état a concrétisé les convoitises refoulées des juifs depuis plus de vingt siècles, Et nous libanais, après nos frères palestiniens, nous avons vécu, nous vivons encore ces événements dans notre chair et notre conscience, avec une intensité jamais égalée.

Avec l’apparition de l’État d’Israël, le monde entier passe par une épreuve, une crise de conscience qui mesure la foi des hommes à leur insu. L’homme, consciemment ou inconsciemment, passe par un examen de conscience qui équivaut à un jugement. Cette épreuve sioniste qui s’est abattue sur le monde ENTIER est l’épreuve UNIVERSELLE dont a parlé Jésus dans les Évangiles et dont parle l’Apocalypse au chapitre 3,10. Cette épreuve universelle se présente pour sonder les intentions réelles et la bonne foi de tout homme en cette fin des temps, avant le Retour final de Jésus comme Juge du monde.

Le monde passe par des crises et le Liban gémit sous le poids d’une croix pesante à cause du racisme sioniste établi en Palestine en un État nommé Israël. Israël, qui refuse l’Esprit du Christ Jésus et que Paul qualifie d’ennemi de Dieu, des prophètes et des hommes, dans sa première lettre aux Thessaloniciens (1 Thessaloniciens 2,14-16), Israël a déversé secrètement sa haine partout dans le monde, sur tous les hommes et particulièrement au Liban, où ses crimes furent commis ouvertement, Après avoir subtilisé la Palestine, les sionistes ont essayé de s’approprier le Liban et l’Israélien a volé, dépouillé, exilé et persécuté des innocents dans les camps de concentrations, ici même au Liban. Deux peuples ont particulièrement souffert de la main israélienne: le palestinien et après lui, le libanais et ce, avec l’appui et la bénédiction du monde occidental dit libre et dit chrétien qui arma Israël, le rendant fort contre nous,

La raison principale du soutien occidental à Israël est la Bible, non l’holocauste hitlérien, car les sionistes obtinrent les faveurs de l’Europe et particulièrement de l’Angleterre dès le début du vingtième siècle, avant ce dit holocauste. Et certains, encore engourdis dans le matérialisme et assoupis dans la nonchalance, continuent de sommeiller comme les vierges folles de la parabole et refusent d’employer l’arme puissante de la Bible contre Israël quand lui emploie cette arme contre nous, d’autant plus que cette même Bible nous justifie et condamne l’État d’Israël comme nous verrons.

Les sionistes ont joué sur toutes les cordes sensibles pour abuser les européens et les américains. Par la maçonnerie juive, et notamment l’organisation juive des Béni Berith – qui signifie les fils de l’Alliance – les sionistes sont parvenus à s’infiltrer dans les loges maçonniques d’Europe et des États-Unis et ont réussi à gagner l’oreille et le cœur des chrétiens d’occident par le moyen de deux puissants arguments: La Bible et l’holocauste hitlérien.

Les juifs se présentèrent devant les chrétiens occidentaux comme des agneaux égorgés par le nazisme et obtinrent ainsi la sympathie des puissances européennes et américaines et leur appui contre les arabes quand les arabes sont innocents des crimes nazis. Mais le mouvement sioniste international a surtout trompé la conscience chrétienne en Occident – qui croit en la Bible – par la Bible elle-même.

Le sionisme international a œuvré depuis des siècles pour installer les juifs du monde en Palestine. Les dirigeants juifs ont sollicité à cette fin l’aide des Tsars de Russie, des Papes Vaticanistes et des Sultans Turques mais leurs efforts furent voués à l’échec. Enfin, au début du vingtième siècle, ils s’efforcèrent d’obtenir l’appui de l’Empire Britannique et la Bible fut l’instrument qui leur permit de convaincre les dirigeants anglais.

Le premier indice des efforts sionistes parut sur le terrain politique avec l’accord de Sykes-Picot en 1916 en vertu duquel l’Angleterre et la France décidèrent de partager entre elles le Moyen-Orient à la fin de la première Guerre mondiale. Par cet accord, la France obtint mandat sur la Syrie et le Liban, et l’Angleterre, sur l’Égypte, l’Irak et la Palestine en vue d’aider au rassemblement des juifs en Palestine.

Le deuxième signe de l’appui biblique offert par l’Occident aux juifs est apparu en 1917, avec la promesse de Lord Balfour, ministre britannique des Affaires Etrangères. En vertu de cette promesse, l’Angleterre s’engageait officiellement à aider les juifs à immigrer en Palestine pour y fonder un foyer juif. Il est utile de rappeler que les sionistes obtinrent ces résultats concrets avant l’holocauste hitlérien, 25 ans avant cet holocauste, rien qu’en se référant à des textes bibliques. `

Les sionistes continuent, aujourd’hui encore, leur plan de gagner la sympathie des chrétiens d’Occident par les textes bibliques. Ceux qui ont lu le livre de Paul Findley, député des États-Unis d’Amérique, publié dernièrement par épisodes dans le journal «Al-Safir», ici au Liban, et dont le titre peut être traduit par «Ils osent parler», n’auront aucune difficulté à croire ce que je dis. Paul Findley dénonce les activités sionistes dans son pays et particulièrement le Lobby sioniste et fut lui-même attaqué par les sionistes pour ne s’être pas soumis à eux. Ce député américain dit entre autre dans son livre:

«Beaucoup d’américains, conservateurs et autres, soutiennent Israël sous le prétexte de valeurs culturelles et politiques communes, et comme réaction à l’holocauste juive. Plusieurs conservateurs croient que la création d’Israël en 1948 fut un accomplissement prophétique biblique et qu’Israël continuera à jouer un rôle central dans le plan divin».

«Il y a beaucoup de chrétiens qui voient dans l’appui à Israël un rôle prépondérant dans l’interprétation des enseignements du Christianisme. Ils croient, en effet, qu’Israël mérite le soutien chrétien car, d’une part, son existence est l’accomplissement de prophéties bibliques, et ils multiplient leurs références aux textes bibliques de l’Ancien Testament pour étayer leur opinion. D’autre part, beaucoup de Chrétiens soutiennent Israël parce qu’ils croient que les juifs sont toujours ce qu’ils étaient aux temps bibliques, le peuple élu de Dieu».

Ainsi a osé s’exprimer un député américain qui a subi une persécution organisée de la part des juifs et du lobby sioniste dans sa propre patrie. Cette persécution fut orchestrée contre lui pour la seule raison qu’il a été témoin de la ruse sioniste et refusa de se laisser abuser par leurs arguments trompeurs sur tous les plans, même bibliques.

Ceux qui ont saisi l’Esprit biblique et suivi les comportements du sionisme mondial pour gagner la sympathie du monde occidental par la Bible, sont convaincus qu’il faut révéler la véritable attitude de la Bible vis-à-vis de l’État d’Israël. En effet, celle-ci regorge de textes condamnant la création d’un État politique juif. Pourtant nous constatons que beaucoup de chefs religieux et politiques chrétiens se sont laissés fourvoyer en soutenant les prétentions israéliennes fallacieuses et se sont laissés porter à croire les fausses interprétations bibliques auxquelles ont recours certains juifs d’aujourd’hui,

La Bible a une grande influence sur la conscience chrétienne et les juifs le savent, tout comme le Coran a un grand ascendant sur la conscience musulmane. C’est pourquoi quand l’ancien premier ministre israélien Ménahem Begin, visita l’ex-président des États-Unis, Jimmy Carter, il se présenta, selon la radio israélienne, avec une carte biblique de la Palestine pour convaincre Carter de son devoir moral de soutenir l’État d’Israël. Jimmy Carter, connu pour son attachement à la Bible avait alors déclaré qu’en soutenant Israël c’était la cause de Dieu qu’il défendait. C’est ainsi que, par la Bible, les Israéliens sont parvenus à convaincre beaucoup de Chrétiens qu’être contre Israël est un péché. Et c’est le contraire de ce que nous disons ici.

Ainsi se sont comportés et se comportent encore, les dirigeants sionistes avec le monde occidental, jouant sur toutes les cordes sensibles et usant de la Bible même, pour usurper l’opinion publique occidentale et gagner le soutien affectif, moral, économique et enfin militaire des pays dits chrétiens.

Des évêques de France et des États-Unis ont même publié des déclarations en faveur d’Israël, poussant leurs fidèles à soutenir cet État, certains allants même jusqu’à faire de ce soutien un devoir moral. Cette tromperie s’est étendue jusqu’à nous en Orient, où nous avons vu des Chrétiens défendre Israël au détriment de leur propre patrie et des chefs religieux chrétiens tendre la main à Israël pour l’aider ou pour réclamer son aide contre leurs compatriotes.

Les convoitises bibliques d’Israël s’étendent du Nil à l’Euphrate (Gen 15,18). Ceci est symbolisé sur le drapeau israélien, où nous voyons l’Etoile sioniste, étoile à six branches, située entre deux lignes horizontales bleues, symbolisant le Nil et l’Euphrate,

Beaucoup en Orient s’éloignent de la Bible, croyant que celle-ci soutien injustement cet État inique et justifie les crimes nombreux d’Israël. Ils s’insurgent donc contre la Bible au lieu de dénoncer les sionistes qui en font mauvais usage.

Ceux qui, en Orient, ne croient pas en la légitimité d’Israël, éprouvent un sentiment de désaffection envers la Bible et croient en sa falsification car disent-ils Dieu ne peut inspirer des textes injustes, Ils négligent donc de recourir à la Bible pour dénoncer Israël et tombent dans le piège que leur avaient tendu les sionistes pour les éloigner de la Bible afin qu’ils n’y découvrent pas ce qui les condamne.

Croire que la Bible est falsifiée, c’est rendre à Israël un double service car, d’un côté, ceci augmente l’aversion des Chrétiens d’Occident vis-à-vis des orientaux qui dénoncent Israël et refusent la Bible et d’un autre côté, ceux-ci même qui combattent Israël en s’éloignant de la Bible, négligent cette arme biblique puissante qui leur donne raison contre l’usurpateur israélien.

Ainsi nous constatons que les sionistes travaillent d’un côté à s’allier leurs amis chrétiens par des textes bibliques qui les arrangent, et d’un autre côté, à éloigner leurs ennemis de la Bible de crainte que ceux-ci n’y découvrent ce qui les condamne.

En ce domaine il faut savoir demeurer objectif et avoir beaucoup de discernement afin de ne pas se laisser entraîner par un enthousiasme malsain et impatient. Ceci pourrait mener à des conclusions hâtives et superficielles telles que croire à la falsification de la Bible ou encore à se laisser entraîner par des sentiments racistes, deux dangers qu’il faut éviter à tout prix, C’est pourquoi il faut acquérir une grande puissance de concentration mentale, celle qu’avaient les deux grands cheikhs savants défunts Afaghani et Mohammed Abdo qui sans cesse certifiaient l’authenticité des textes bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testament parvenus jusqu’à nous.

Par ailleurs les découvertes des fouilles archéologiques, particulièrement les rouleaux de Qumran, près de la Mer Morte, découvertes en 1947, et qui remontent à 200 ans av. J.-C., attestent l’authenticité du texte biblique actuel. Et c’est ce texte qu’avaient connu Jésus et le prophète Mohammed et qu’avait certifié le Coran en plus d’un verset, tel que le suivant: «Ceux à qui nous avons donné le Livre (la Bible) le lisent correctement. Ceux-là y croient et ceux qui n’y croient pas ce sont eux les perdants» (la Vache 121). Quant à moi, je crois en la Bible, et en son texte actuel, afin de ne pas figurer parmi les perdants.

Certains, après avoir entendu que la Bible soutient Israël, se demandent comment on peut concilier entre croire en la Bible et refuser Israël. La réponse est simple: Il est vrai que la Bible mentionne des frontières géographiques à l’État israélien, mais il est aussi vrai qu’elle condamne ceux qui travaillent à établir cet état politique non voulu de Dieu.

Je crois en la Bible, Je crois qu’elle est inspirée par Dieu. Et si je croyais que la Bible, accordait aux juifs d’aujourd’hui un état politique s’étendant géographiquement du Nil à l’Euphrate à travers tout le Liban, j’aurais été le premier à militer dans les rangs des israéliens et de leurs agents pour établir l’état d’Israël et ce même au détriment de ma patrie bien-aimée, le Liban, que j’aurais sacrifié de tout cœur pour satisfaire le Créateur et lui prouver mon amour et mon attachement à sa seule volonté.

Mais la Bible au contraire, me commande de dénoncer les convoitises israéliennes et m’impose de combattre Israël jusqu’au martyre, comme le font nos fils et nos filles, nos dignes frères et sœurs du Sud-Liban, ces martyrs élus par Dieu qui, loin d’être morts, sont vivants à jamais auprès de Dieu comme le dit le Coran. C’est pourquoi, contrairement à tous ceux qui, comme des moutons de Panurge, suivent aveuglément le courant pro-israélien, de crainte d’être accusé d’antisémitisme et de racisme, je m’insurge et je crie, comme avait crié hier le prophète Michée, en disant: «Moi, au contraire, je suis plein de force et du souffle de Yahvé, de justice et de courage, pour proclamer à Jacob son forfait, à Israël son péché» (Michée 3,8).

Je vais exposer maintenant les textes bibliques les plus importants exploités par les sionistes parce qu’ils mentionnent les frontières d’Israël. Puis je démontrerai que ces textes ont été introduits dans la Bible par les scribes juifs. Je répète: ces textes ont été introduits dans la Bible par les scribes juifs, incités à cela par les chefs religieux et politiques sionistes. Ensuite j’expliquerai comment Dieu, par ses prophètes, a dénoncé dans la Bible même, ce que les scribes y ont introduits pour justifier les convoitises israéliennes au nom de Dieu.

La Bible rapporte au chapitre 15,18 de la Genèse, l’Alliance entre Dieu et Abraham, en ces termes:

«Dieu conclut une Alliance avec Abraham en disant: A ta postérité je donne cette terre, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve l’Euphrate.»

Le fait que Dieu invite Abraham et sa postérité à s’installer entre le Nil et l’Euphrate, ne signifie nullement que cette terre est la propriété d’Israël comme état politique du vingtième siècle. Par ailleurs, ceci ne revient pas à dire que la postérité d’Abraham sont les seuls juifs, et en particulier les juifs sionistes d’aujourd’hui, car les arabes sont eux aussi la postérité d’Abraham et Saint Paul dans sa lettre aux Galates, révèle que tous ceux qui croient que Jésus est le Messie sont fils d’Abraham (Galates 3,29). Il faut noter ici que les israéliens ne croient pas que Jésus est le Messie. Comment donc, d’après cette logique de Saint Paul seraient-ils encore les descendants d’Abraham? Et faudrait-il croire encore que tous les disciples de Jésus, parce qu’ils sont la postérité d’Abraham, doivent se rassembler entre le Nil et l’Euphrate et que les non-croyants doivent vivre hors de ces frontières? Certes non.

La raison pour laquelle Dieu invita Abraham et sa descendance à s’établir entre ces deux fleuves est la suivante: Ceux-ci devinrent nomades et erraient d’un endroit à l’autre, après que Dieu avait demandé à Abraham de quitter la Syrie, sa patrie. Dieu invita Abraham à s’établir avec les siens sur toute l’étendue mentionnée, non en vue d’y ériger un nouvel état politique, comme veulent l’interpréter les sionistes, mais afin qu’Abraham coexiste lui et ses descendants avec les indigènes de la région qui étaient alors païens, répandant paisiblement la connaissance du Dieu unique qui s’était révélé à lui.

Or les juifs, contrairement au plan de Dieu, se sont transformés en sionistes après Abraham. Ils ne se contentèrent plus du monothéisme, mais voulurent posséder la terre et les biens des autres habitants, s’efforçant de les expulser de la région sous prétexte que Dieu leur fit don de cette terre et qu’ils en sont les seuls propriétaires. La Bible est riche en exemples du sang versé par les israéliens pour s’établir dans la région en expulsant les indigènes par la force des armes.

Les scribes juifs ont introduit dans la Bible, à l’instigation de leurs chefs religieux et politiques, des textes faussement attribués à Dieu pour justifier leurs convoitises. Par la suite, les prophètes ont dénoncé cette pratique mensongère. Je mentionne quelques exemples des textes les plus importants qui se rapportent aux frontières d’Israël:

Josué, étant devenu vieux, Yahvé lui dit: «Te voilà vieux et pourtant il reste à conquérir un pays considérable: tous les districts des Palestiniens… et tout le Liban… jusqu’à l’entrée de Hamat. Tous les habitants de la montagne depuis le Liban… tous les Sidoniens, c’est moi qui les chasserai de devant les israélites.» (Josué 13,1-7).

Je me demande aujourd’hui: si c’est bien Dieu qui a dit ces paroles, pourquoi nous Libanais ne nous voyons pas expulsés de nos maisons, fuyant devant les israéliens ? Pourquoi c’est le contraire, qui se produit? En effet, le monde voit les Israéliens fuir à grandes jambes du Sud-Liban. Et où sont-ils les fuyants soldats de Tsahal, l’armée d’Israël, où sont-ils de la ville de Hamat au nord de la Syrie? Et pourquoi l’épouvante remplit, non les cœurs des Sidoniens du Sud-Liban, mais bien ceux des israélites habitant les implantations juives du Nord d’Israël, en Galilée?

Nous trouvons encore un texte dans le livre du Deutéronome (Deutéronome 11,24-25) dans lequel Dieu dit aux Israéliens: «Tout lieu que foulera la plante de vos pieds sera vôtre; depuis le désert (Sinaï), depuis le Liban, depuis le fleuve Euphrate jusqu’à la Mer Occidentale Méditerranée), s’étendra votre territoire. Personne ne tiendra devant vous. Yahvé votre Dieu vous fera craindre et redouter sur toute l’étendue du pays que vous foulerez». Tel est le texte biblique.

Que pouvons-nous dire, nous libanais qui croyons en la Bible, et qui n’avons pas craint les juifs d’aujourd’hui et qui avons semé la crainte et le désespoir dans le cœur de Tsahal, les soldats de l’armée d’Israël, les vaillants soldats que nous avons vu sous nos yeux fuir et commettre des suicides en grappe? C’est cela qu’a avoué le premier ministre israélien lui-même à la presse internationale. Peut-être que le Dieu des israéliens ne s’attendait pas à ce que les israéliens appellent «le terrorisme chiite», ce terrorisme qui les a terrorisé en leur opposant, encore au moment où je parle, une résistance qui épouvante leur cœur.

Il est légitime de se demander comment donc la Bible vient dire que «personne ne tiendra devant les israéliens»? N’ont-ils pas tenu ces chiites, ces dignes fils de Fatima avec leurs alliés, face à la formidable machine militaire israélienne? Et l’épouvante n’a-t-elle pas rempli les cœurs des soldats d’Israël qui n’ont qu’une hâte, celle de se retirer du Liban, épouvante que les habitants du Sud-Liban n’ont pas connus? Comment la Bible vient dire que «votre Dieu vous fera craindre et redouter sur toute l’étendue du pays que vous foulerez»? Et qui est-il donc ce Dieu menteur et trompeur?

Jésus nous répond dans l’Évangile de St-Jean en disant aux juifs qui le refusaient: «Vous avez pour père, c .à. d. pour Dieu, le diable, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir» (Jean 8,44). Nous croyons, nous, en ces paroles graves de Jésus.

Les israéliens, lors de leur retrait du Sinaï, furent déçus de leur «Dieu» et de leur Premier Ministre d’alors, Menahem Begin, qui les avait incités auparavant à s’y établir. Leur déception était due au fait qu’ils croyaient que la Bible leur promettait la possession permanente de cette région de la terre.

Les sionistes, après leur retrait du Sinaï, n’ont pas appris la leçon; ils n’ont pas encore compris, jusqu’aujourd’hui, que le «Dieu» trompeur qu’ils adorent n’est pas le Créateur Tout-Puissant, capable d’accomplir ses promesses d’une seule parole.

Nous avons vu que des textes bibliques établissent les frontières d’Israël du Nil à l’Euphrate. Mais nous trouvons dans la Bible d’autres textes dans lesquels Dieu fixe des frontières moins ambitieuses puisqu’il définit les frontières d’Israël de la Méditerranée à la Mer Morte seulement, tel ce texte du livre des Nombres 34,8-12, qui fait dire à Dieu: «Vous aurez pour frontière maritime la Grande Mer (c’est-à-dire la Mer Méditerranée), cette limite vous servira de frontière à l’Occident. Et voici votre frontière du Nord. Vous tracerez une ligne depuis la Grande Mer jusqu’à Hor-la-Montagne et jusqu’à l’entrée de Hamat. Puis vous tracerez votre frontière orientale qui descendra vers la rive orientale de la Mer de Kinnérèt (c’est-à-dire le Lac de Génésareth), la frontière suivra alors le Jourdain pour aboutir à la Mer Salée. Tel sera votre pays avec les frontières qui en font le tour».

En vertu de ce texte, les frontières orientales d’Israël s’arrêtent au Jourdain, bien loin de l’Euphrate, et sa frontière occidentale se limite à la Méditerranée, sans inclure le Sinaï.

Beaucoup d’Israéliens croient en ce qu’ils appellent «Le Grand Israël», un empire Sioniste Mondial dont le centre national est en Orient. Mais ces mêmes gens sont perplexes et embarrassés quand il s’agit de définir les frontières de l’État d’Israël. Cette perplexité et cet embarras sont dus aux textes bibliques qui diffèrent quant à la définition des frontières. C’est pourquoi, jusqu’aujourd’hui, Israël n’a pas encore présenté aux Nations-Unies une carte définissant ses frontières géographiques.

Telles sont les principaux textes bibliques exploités par les israéliens pour soutirer l’appui du monde dit «chrétien». Nous constatons que les frontières varient selon l’ambition des scribes. Or, si c’est vraiment Dieu, l’Unique Créateur de toute chose, qui avait dicté les limites d’un état israélien, ces textes bibliques n’auraient pas été ainsi hésitants entre plus ou moins d’expansionnisme, laissant ceux-là même qui y croient, dans la confusion totale et gênant le monde entier par leurs imprécisions. Dieu qui a créé toute chose dans un équilibre admirable, ne saurait de toute évidence, inspirer des textes confus. Mais les scribes israéliens ont fait tout dire à Dieu pour justifier les convoitises sionistes.

Les juifs les plus ambitieux choisissent comme frontières pour Israël du Nil à l’Euphrate, Toutefois, ils ne trouvent pas de moyens pacifiques pour parvenir à leur but avec le consentement de l’opinion mondiale. Mme Golda Meir, la défunte Premier Ministre d’Israël autrefois avait dit: «Le monde qui nous résiste n’a rien compris. Car après la première Guerre Mondiale, nous avons décroché la promesse de Balfour, après la deuxième Guerre Mondiale nous avons obtenu l’État d’Israël». Elle sous-entendait dans le contexte de son discours, qu’après la troisième Guerre Mondiale, guerre que le Sionisme international est capable de déclencher, les israéliens parviendront à réaliser leur rêve de toujours, l’Empire Israélien qui surgira des décombres de cette conflagration nucléaire, pour s’étendre du Nil à l’Euphrate. Mme Meir voulait, par ces paroles intimider le monde par le fait qu’elle détient la clé de la redoutable troisième Guerre Mondiale. Le monde ferait donc mieux de céder aux exigences du «Grand Israël» sinon le sionisme saura mettre le feu aux poudres pour le réaliser.

C’est cela qui poussa l’ancien ministre des Affaires Etrangères des États-Unis, Mr Henri Kissinger, juif et sioniste notoire, à proposer son fameux plan de «pas-à-pas» pour résoudre le problème du Moyen-Orient, Ceci, dans la conception sioniste, signifie résoudre le problème de cette région par l’extension des limites d’Israël jusqu’à ses frontières bibliques du Nil à l’Euphrate, mais «pas-à-pas», doucement, sans faire de bruit.

Or, nous les voyons déguerpir du Liban à grands pas, et avec fracas, sous les coups répétés et impitoyables de la vaillante résistance Libanaise. Les soldats de Tsahal quittent le Liban, déguisant leur fuite en retrait tactique. Comment arriveraient-ils donc à l’Euphrate et à Hamat? Est-ce en reculant à pas de géants?

Que, dans la Bible, l’on trouve des versets pour définir les frontières d’Israël, ne signifie nullement que c’est Dieu qui en est la source: Ces versets sont, au contraire, autant de parasites qui dévient le plan de Dieu de son cours historique normal et pacifique.

Il se trouve dans la Bible plusieurs exemples de ce parasitisme, et le prophète Jérémie n’a pas manqué de dénoncer cette pratique démentielle, accusant «la plume mensongère des scribes» d’avoir surchargé la Bible de textes mensongers. Ce grand prophète dit en effet aux juifs au chapitre 8,8 de son livre:

«Comment dites-vous: ‘Nous sommes sages et la Loi du Seigneur est avec nous?’ En vérité c’est en mensonge que l’ont transformée la plume mensongère des scribes.»

Nous trouvons dans le Coran l’écho de ces mêmes paroles au verset 79 du chapitre de «La Vache» ou Dieu dit: «Malheur à ceux qui écrivent la Bible de leurs mains, puis disent: ‘Ceci est de Dieu’, pour acquérir un gain dérisoire. Malheur à eux de ce qu’ont écrit leurs mains; malheur à eux du gain acquis.»

Les scribes d’Israël ont introduit dans la Bible beaucoup de mensonges et de fables pour servir leurs intérêts, particulièrement en ce qui concerne les sacrifices et les holocaustes exigés du peuple pour être présentés au Temple. Une bonne part de ces offrandes d’animaux, d’huile et des produits de la terre offerts en abondance, étaient consacrés à l’usage des prêtres.

Je mentionne comme exemple le texte suivant tiré du livre des Lévitiques au chapitre 7,32-34, qui fait dire à Dieu: «La poitrine de l’animal sacrifié reviendra à Aaron et à ses fils. A titre de prélèvement sur vos sacrifices de communion, vous donnerez au prêtre la cuisse droite… Je retiens en effet aux enfants d’Israël sur leurs sacrifices de communion cette poitrine et cette cuisse; je les donne à Aaron et à ses fils: c’est une loi perpétuelle qui oblige les enfants d’Israël». Ainsi la Bible certifie que c’est Dieu qui ordonna ces sacrifices d’animaux et commanda que soit réservée aux prêtres leur part à jamais.

Or, voici que le prophète Jérémie s’insurge au nom de Dieu et dénonce ces pratiques comme n’étant pas de source divine, je répète, comme n’étant pas de source divine. Ce prophète en effet, ironisant dit aux pratiquants: «Ainsi parle le Dieu d’Israël: ‘Ajoutez vos holocaustes à vos sacrifices et mangez-en la chair! Car je n’ai rien dit ni prescrit à vos pères quand je les fis sortir du pays d’Égypte, concernant l’holocauste et le sacrifice.’» (Jérémie 7,22).

La question qui se pose ici est la suivante: Comment se fait-il que la Bible dit que Dieu a demandé les sacrifices d’animaux et qu’ensuite un grand prophète biblique comme Jérémie, déclare, inspiré par Dieu, que Celui-ci n’avait jamais fait de telles prescriptions? La Bible se contredit-elle?

Nous avons pris l’habitude de considérer le texte biblique dans son entier – en bloc et en détail – comme étant d’inspiration divine et nous avons omis de demander à la Bible ce qu’elle dit elle-même, à ce propos. Car c’est la Bible qui nous met en garde contre les propos mensongers introduits en elle par «la plume mensongère des scribes» selon l’expression de Jérémie.

Ce que Dieu a dit des sacrifices, se dit encore du don de la Palestine et de ses environs aux israéliens. Les textes qui donnent cette région du monde aux juifs, en en limitant les frontières, ne sont pas de Dieu. Ils ont surgi des élucubrations sionistes.

La Bible incite les juifs à occuper les terrains et à expulser les habitants. Or, et toujours dans la Bible, Dieu condamne explicitement cette pratique qui lui est abominable et pousse ses prophètes à la dénoncer. Écoutez par exemple ce texte tiré du livre du prophète Isaïe dans lequel Dieu s’insurge contre Israël, dont le symbole est la vigne, tout comme le Cèdre est le symbole du Liban. Dieu dit:

«O habitants de Jérusalem et gens de Juda, soyez juges entre moi et ma vigne. Que pouvais-je faire pour ma vigne que je n’aie encore fait ? J’en attendais du raisin; elle me produit du verjus. Eh bien! maintenant je vais vous apprendre ce que je vais faire de ma vigne. J’en ôterai la haie pour qu’on la broute, j’en abattrai le mur pour qu’on la piétine. Qu’elle soit saccagée. La vigne de Yahvé c’est la maison d’Israël. Il en attendait l’innocence et c’est le sang, la justice et c’est le cri d’effroi. Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison et joignent champs à champs, au point de prendre toute la place et de rester les seuls habitants du pays» (Isaïe 5,3-8).

C’est ainsi que la Bible réfute la mentalité et les convoitises des sionistes qui veulent être les seuls propriétaires des terrains, ajoutant champ sur champ et multipliant leurs implantations sur toute l’étendue de la terre de la Palestine par la violence, le sang et l’injustice, désirant encore déborder sur le terrain libanais.

Nous trouvons donc dans la Bible un conflit entre deux mentalités contraires l’une de l’autre, conflit qui se manifeste entre deux sortes de textes contradictoires sans aucun compromis possible. C’est la lutte entre Dieu et les Israéliens, entre la pensée de Dieu et la pensée d’Israël, entre l’Esprit Saint et l’esprit du sionisme.

Tous ceux qui ont du discernement et une certaine expérience biblique avisée peuvent différencier entre la pensée de Dieu et celle, raciste et violente, du sionisme. Le Créateur dénonce lui-même cette différence fondamentale en disant par le prophète Isaïe: «Vos pensées ne sont pas mes pensées et mes voies ne sont pas vos voies, oracle de Yahvé. Haut est le Ciel au-dessus de la terre, aussi haute sont mes voies au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées» (Isaïe 55,8-9).

Les sionistes ont rusé pour introduire leurs textes dans la Bible afin d’occuper les terrains au nom de Dieu. Mais Dieu qui, selon le psaume, «ruse avec le rusé», a été plus fin rusé en introduisant dans la Bible des textes qui rendent le don de la terre conditionné à la fidélité à l’Alliance. Or nous savons que les juifs ont rompu l’Alliance par leurs innombrables infidélités. Ils ont, en effet, adoré les idoles païennes, allant jusqu’à leur offrir en sacrifices leurs fils et leurs filles comme le dénonce le prophète Jérémie en disant:

«Les fils de Juda ont fait ce qui me déplaît. Oracle de Yahvé. Ils ont installé leurs Horreurs (les idoles païennes) dans le Temple qui porte mon Nom, pour le souiller; ils ont construit le haut lieu de Tophèt dans la vallée de Ben-Hinnom, pour brûler leurs fils et leurs filles par le feu, ce que je n’avais point prescrit, ce à quoi je n’avais jamais pensé» (Jérémie7,30-31).

Ces pratiques abominables ont consacré la rupture de l’Alliance entre les israéliens et Dieu qui dénonça l’infidélité par ses prophètes. Isaïe, en effet, déclara au nom de Dieu:

«Cieux écoutez, terre, prête l’oreille car Yahvé parle: ‘J’ai élevé des enfants et les ai fait grandir, mais ils se sont révoltés contre moi. Un boeuf connaît son possesseur, un âne la crèche de son maître, Israël ne connaît rien… Ah! nation pécheresse, peuple chargé de crises, race de malfaisants, enfants dégénérés…’ Ils ont abandonné Yahvé, méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détournés de lui.»(Isaïe 1,2-4).

À son tour, le prophète Jérémie dénonça Israël en déclarant: «Yahvé me dit: Il s’est formé un complot parmi les gens de Juda et les habitants de Jérusalem. Ils sont retournés aux fautes de leurs ancêtres qui refusèrent d’écouter mes paroles. Les voilà, eux aussi, à la poursuite de dieux étrangers pour les servir. La maison d’Israël et la maison de Juda ont rompu mon Alliance…» (Jérémie 11,9-10).

Le Coran n’a pas manqué de se rallier au souffle prophétique en dénonçant l’infidélité des juifs en plus d’un verset, dont celui du chapitre des Femmes verset 155, où Dieu dit des juifs: «Ils ont rompu leur Alliance, ils ont refusé les signes de Dieu et tué les prophètes injustement…»

La condition de fidélité à l’Alliance apparaît dans les paroles que Moise adressa au peuple au chapitre 28 du Deutéronome. Il avait dit: «SI (si, indique la condition) tu obéis à la voix de Yahvé ton Dieu en gardant et pratiquant tous ces commandements… Yahvé te fera devenir le premier de tous les peuples de la terre. Mais SI tu n’obéis pas à la voix de Yahvé ton Dieu (de nouveau le mot ‘si’ indique la condition), il te frappera de tous ces fléaux étonnants, toi et ta descendance, fléaux grands et permanents». Et Moïse, prévoyant l’infidélité, dit au peuple: «Parce que tu n’auras pas obéi à la voix de Yahvé ton Dieu, autant Yahvé avait pris plaisir à vous rendre heureux, autant il prendra plaisir à vous perdre et à vous détruire. Vous serez arrachés à la terre où tu vas entrer pour en prendre possession».

Remarquez que l’alternative à la possession de la terre est l’expulsion de cette même terre en cas d’infidélité à l’Alliance, Dieu avait dit en effet: «Vous serez arrachés à la terre où tu vas entrer» Or nous avons démontré cette infidélité dénoncée par les prophètes.

En supposant même que la Bible donne aux juifs la région qui s’étend du Nil à l’Euphrate, nous ne devons pas oublier que ce don fut conditionné, que les conditions ne furent pas respectées, que l’Alliance fut abrogée de l’aveu même des prophètes, et que, enfin, le don de la terre fut remplacé par l’expulsion de cette terre, et ce, selon les paroles de Dieu et de Moise rapportées par la Bible même.

Nous nous étonnons donc de constater que les Israéliens d’aujourd’hui parviennent à tromper l’occident chrétien à coup de textes bibliques qui mentionnent le don de la Palestine aux juifs.

Nous pensons que les croyants éveillés et sages qui ont su garder le discernement, comprendront que la Bible ne donne pas à Israël de place en Orient. Ils sauront répondre par la Bible aux chantages des sionistes qui les menacent d’antisémitisme, comme leur répondaient autrefois les prophètes. Ces vrais croyants contribueront ainsi à éclairer le monde et à sauver tous les hommes et les juifs eux-mêmes qui le désirent, du mensonge sioniste.

Les prophètes dénoncent l’État d’Israël

Ayant vu dans la première partie, les textes sionistes glissés silencieusement – comme en contrebande – par la plume menteuse des scribes, ainsi que la dénonciation de cette pratique par les prophètes, nous verrons dans cette deuxième partie comment Dieu et ses prophètes ont condamné l’institution d’un État politique juif.

J’ai dit dans la première partie de la conférence qu’il y a dans l’Ancien Testament de la Bible un conflit entre deux sortes de textes ceux inspirés par Dieu et les textes intrus qui émanent des élucubrations sionistes. Cette lutte entre les textes désigne la résistance farouche opposée par les israéliens à Dieu, par le passé et dans le présent encore. Le centre de cette opposition a toujours été le même, à savoir, le désir qu’avait la grande majorité des juifs d’instituer un état politique juif gouverné par le Messie qu’ils imaginaient et imaginent encore comme un leader sioniste qui serait proclamé roi d’un royaume israélien, sioniste. Or Dieu est opposé à la création d’un tel état et l’a manifestement fait savoir aux juifs par ses prophètes. Le litige entre Dieu et les juifs est donc l’État d’Israël.

Au chapitre 32,28 du livre de la Genèse, la Bible nous explique le sens du mot Israël. Il signifie «lutter contre Dieu». Remarquez que ce nom est exactement le contraire du mot «Islam» qui en arabe signifie «abandonner sa face à Dieu», se résigner à la volonté de Dieu, comme le Coran l’explique au verset 22 du chapitre 31, nommé «Lokman» que je traduis ici littéralement de l’arabe, ainsi «Celui qui abandonne sa face (qui islamise sa face) entièrement à Dieu, celui-ci est juste» Abandonner sa face à Dieu, tourner sa face vers Dieu, regarder Dieu ou tourner son regard vers Dieu, sont autant d’expressions pour manifester la soumission totale au Seigneur .

Les prophètes bibliques ont refusé de se rendre complices des juifs dans l’établissement de l’état que ceux-ci convoitaient déjà. La raison de cette attitude prophétique louable est que le judaïsme est une foi, une croyance en un Dieu unique et non une idéologie politique qui aboutit à l’institution d’un empire sioniste dans le monde. Dieu n’a jamais tracé à Abraham une voie politique qui mène à un état hébreu. Car Abraham avait une identité et une insertion sociale que la Bible n’a pas manqué de révéler. Celui-ci était araméen c’est-à-dire syrien, donc d’origine arabe. Or les juifs prétendent qu’Abraham était hébreu quand il n’y avait pas un tel peuple avant Abraham. Nous trouvons dans le chapitre 14, verset 13 de la Genèse la mention «Abram l’hébreu» Le mot «hébreu» fut ajouté par les scribes autrefois pour laisser croire qu’Abraham était hébreu. C’est là un des exemples de ce qu’a introduit dans la Bible la plume mensongère des scribes. C’est pourquoi, pour y remédier, Dieu inspira à Moïse, au chapitre 26,5 du Deutéronome, de demander au peuple juif de dire, en se présentant devant l’autel de Dieu, les paroles suivantes: «Mon père était un araméen (un syrien) errant». Si Abraham était hébreu, Moise n’aurait pas manqué de le relever.

En soulignant l’identité syrienne et arabe d’Abraham, je ne vise pas à monopoliser l’inspiration divine en faveur des arabes, ni à prêcher un nationalisme arabe quelconque. Mais mon but, en ce faisant, est de sauver l’inspiration des tentatives qui visent à «sioniser» la Bible, c’est-à-dire à l’exploiter au service du sionisme. Car l’inspiration biblique fut donnée pour éclairer tous les hommes et non les juifs seulement comme ceux-ci choisissent de le croire.

En manifestant l’identité syrienne d’Abraham, je veux conclure aussi au fait que celui-ci, étant déjà citoyen d’un état important, n’avait nul besoin d’instituer un autre état, je veux dire un état israélien.

Ce que Dieu voulait de la communauté juive dès le départ, c’est une coexistence pacifique avec leurs compatriotes, prêchant le monothéisme, à partir de la région où ils se trouvaient, avec amour et patience dans un monde qui, alors, était dans l’ignorance du Dieu unique et pataugeait dans la mythologie polythéiste.

Mais les juifs ont failli à leur mission monothéiste non seulement en s’adonnant à l’idolâtrie, mais aussi en se fermant aux autres, se cloisonnant dans leur société en établissant des barrières psychologiques dictées par un complexe de supériorité pathologique et condamnable. L’on comprendrait des personnes qui se ferment aux autres par soucis de valeur morale et par crainte de contamination. On ne doit fréquenter que les personnes qui édifient. Un tel cloisonnement est louable. Mais l’on ne peut que condamner les barrières psychologiques et sociales quand celles-ci sont basées sur des considérations de groupes ethniques. Or nous constatons, d’après leur comportement idolâtrique et immoral – comportement dénoncé par la Bible – que les israéliens ne se basaient pas sur des valeurs morales dans leur comportement vis-à-vis des autres groupes Ethniques.

S’étant enfermés dans un ghetto spirituel et social, les israéliens ont succombé à l’orgueil et au fanatisme en se croyant le seul peuple élu de Dieu Ils en voulurent même au Christ Jésus pour avoir dit, entre autre, que les hommes viendront de l’Orient et de l’Occident, donc de toute race et de tout peuple, pour s’asseoir avec Abraham dans le Royaume de Dieu, mais que eux, par contre, eux les fils du Royaume, c’est-à-dire du royaume d’Israël, en seraient jetés dehors (Matthieu 8,11). Les juifs ont ensuite politisé leur mission spirituelle, aspirant au gouvernement temporel du monde entier par un empire israélien, à l’instar des empires assyrien, babylonien, romain ou autres. C’est justement un tel empire que Jésus refusa du diable. Mais les juifs ont aspiré, et aspirent encore aujourd’hui, à établir cet empire sioniste à partir de la Palestine.

Or la Palestine n’a jamais été inhabitée. Bien au contraire, la Bible révèle au chapitre 13,27-28 du livre des Nombres, que Moïse envoya des éclaireurs pour explorer cette région et qu’ils en sont retournés portant des échantillons de fruits grands et succulents. Le rapport qu’ils firent à Moïse de la Palestine, dès cette époque, fut le suivant «Nous sommes allés au pays où tu nous as envoyé. En vérité, il ruisselle de lait et de miel. En voici les produits. Toutefois, le peuple qui l’habite est puissant; les villes sont fortifiées et très grandes» Tel est le témoignage de la Bible à propos de la Palestine en l’an 1200 avant le Christ. Est-ce donc logique que Dieu qui est intelligent et juste ait choisi des gens pour créer un état israélien sur un territoire déjà habité par des hommes qui y ont construit des villes grandes, fortes et organisées? Certes non! Car ce serait vouer la région à des guerres interminables et, le Seigneur est un Dieu de paix. Et comment croire la défunte Golda Meïr, qui avait dit que la Palestine était vide, que les Palestiniens n’existaient pas, et qu’il fallait pour cela donner une terre sans peuple, à savoir la Palestine, à un peuple sans terre, à savoir les juifs? Aucun homme intelligent et de bonne foi ne se laissera entraîner à croire de tels mensonges.

Dieu n’a prescrit ni à Abraham, ni à Moïse la création d’une nation, ni d’un état, mais d’une communauté juive; il s’est même explicitement opposé aux juifs qui voulaient établir un roi à leur tête, comme nous verrons plus loin.

La première tentative de politisation du judaïsme paraît dans le livre des Juges avec Gédéon, onze siècles avant Jésus, 200 ans environ après Moise. Les juifs étaient alors déjà entrés en Palestine avec Josué, non pacifiquement, mais en ayant immédiatement eu recours à la force des armes pour accaparer les terrains et les biens des habitants pacifiques tel que le rapporte le récit biblique. Les colons sionistes d’aujourd’hui ont imité ceux d’hier avec encore plus de violence, pour s’approprier la Palestine et tenter de s’annexer le Liban.

Au onzième siècle av J C , Gédéon menait les batailles des israélites contre les habitants légitimes de la région. A la suite de quelques batailles victorieuses, la communauté juive envoya des représentants demander à Gédéon d’être leur roi et que lui succède, après lui, son fils et le fils de son fils, initiant ainsi une dynastie royale sioniste qui règnerait sur les juifs comme peuple politique comme les autres peuples. Le chapitre8, 23 du livre des Juges rapporte la réponse de Gédéon au comité envoyé par la communauté juive pour le solliciter. Gédéon répondit: «Je ne règnerai pas sur vous et mon fils ne règnera pas sur vous non plus: car Dieu seul doit être votre Roi».

Il est utile de signaler que Jésus, lui aussi, comme Gédéon, refusa de régner politiquement sur les juifs. Après avoir rejeté les avances du diable, St Jean nous dit au chapitre 6,14-15 de son Évangile, que Jésus «voyant que les foules allaient venir l’enlever – l’enlever par force – pour le faire roi (roi d’Israël), s’enfuit à nouveau dans la montagne tout seul». Ce refus de Jésus d’établir un royaume sioniste, est la cause principale du refus des juifs, aujourd’hui encore, de reconnaître en lui, le Messie. Car ils ont compris que Jésus désapprouve l’État d’Israël et ses convoitises, lui qui avait dit que son Royaume n’était pas de ce monde sioniste.

La deuxième tentative rapportée par l’Ancien Testament, après celle de Gédéon, pour établir un royaume, vint 100 ans environ après Gédéon, au temps de Samuel. La Bible, au chapitre 8 du premier livre de Samuel, nous informe que «tous les anciens d’Israël se réunirent et vinrent trouver Samuel à Rama pour lui dire: ‘Établis-nous un roi pour qu’il nous gouverne comme les autres nations.’» La Bible n’a pas manqué de révéler clairement que cela déplut à Samuel qu’ils aient dit: «Donne-nous un roi pour qu’il nous gouverne». Samuel invoqua Dieu qui exprima lui aussi son mécontentement et son refus en répondant, avec colère contre le peuple, disant à Samuel: «Satisfais à tout ce que te demande le peuple car ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, c’est moi qu’ils ont rejeté, ne voulant plus que je règne sur eux». C’est ainsi que la Bible dénonce un État israélien comme contraire au plan de Dieu.

Samuel s’efforça en vain de convaincre les chefs d’adhérer au plan de Dieu, mais ils refusèrent catégoriquement et répondirent: «Non, nous aurons un roi et nous serons, nous aussi, comme toutes les nations. Notre roi nous gouvernera, il sortira à notre tête et combattra nos combats». Notez bien, que le but du choix de ce roi est qu’il combatte les combats des israéliens. Samuel se résigna donc pour sauvegarder l’unité de la communauté et Saul fut désigné comme premier Roi d’Israël. C’est ainsi que la Bible rapporte l’institution d’un État d’Israël, un royaume jamais bénit de Dieu. Cela se comprend par les paroles de Dieu lui-même à Samuel: «C’est moi qu’ils ont rejeté ne voulant plus que je règne sur eux».

La raison du refus divin d’un état hébreu, est que celui-ci ne peut être érigé que sur l’injustice, sur les décombres des droits d’autrui, par la guerre et le sang, C’est pourquoi, notez-le bien encore, les juifs demandèrent à Samuel un roi qui les mène en guerre pour satisfaire leur ambition d’établir l’état d’Israël, cet état qui a toujours été le produit du sang et du bafouement des droits de l’homme au Moyen-Orient. Pourtant Dieu avait planifié la formation d’une communauté pacifique pour l’annoncer et s’apprêter à accueillir le Messie, et non une nation belliqueuse et recroquevillée sur elle-même.

L’attachement des israéliens à un état hébreu ne cesse d’être la source de leurs inspirations à tout niveau et dirige leurs pensées et leurs actions, non seulement sur le plan temporel mais aussi en ce qui concerne le Messie qu’ils imaginent comme un leader sioniste qui les mènerait combattre tous les arabes victorieusement et les soumettre miraculeusement, comme par enchantement, aux israéliens. Alors ceux-ci pourraient vaguer tranquillement à établir l’empire sioniste mondial, sommet de l’idéal juif.

Avec l’apparition de l’État d’Israël, beaucoup d’israéliens ont pensé que leur messie était déjà dans le monde et certains ont cru que ce Messie, Roi d’Israël, n’était autre que l’ex-Premier Ministre Menahem Begin, surtout après la visite de Sadate, Président de l’Égypte, à Jérusalem, et les accords israélo-égyptien de Camp David. D’autres ont vu le visage du Messie dans Ariel Sharon, Chef de l’armée israélienne et, durant les élections anticipées en Israël, en 1981, nous avons entendu les ovations des israéliens tantôt en faveur de Béghin: «Béghin, roi d’Israël», et tantôt en faveur de Sharon: «Ariel, roi d’Israël». Les deux hommes étaient alors à l’apogée de leur gloire. Nous savons que le titre de «roi» n’est accordé par les israéliens qu’au Messie qu’ils attendent, C’est ce Messie sioniste qui est dénoncé par St Jean dans sa première lettre au verset 2,22, comme étant l’Anti-Christ, par rapport à Jésus, qui est le vrai Christ,

Les juifs aujourd’hui considèrent Israël en étape transitoire qui se terminera avec la venue du Messie. Celui-ci d’après eux, doit instituer le régime définitif en Israël, qui serait un Royaume, initiant une dynastie royale permanente jusqu’à la fin des temps.

Le sionisme mondial, par son instrument la Franc-maçonnerie, est parvenu à renverser plus d’un royaume dans le monde afin que ne subsiste, au moment venu, que le seul Royaume d’Israël et que son roi soit proclamé le roi du monde. Actuellement le sionisme vise à renverser par ses agents occultes le Royaume en Angleterre.

Les prophètes bibliques comprirent que les juifs ne pouvaient parvenir à la formation de leur état que par l’injustice, la ruse et le sang. C’est pourquoi ils s’insurgèrent, remplis du souffle de Dieu, contre les israéliens parce qu’ils se choisirent des rois et des chefs politiques oubliant qu’ils avaient une mission spirituelle, non politique. En effet, Dieu, par la bouche du prophète Osée, avait fulminé les israéliens en disant: «Ils ont transgressé mon Alliance et trahi ma doctrine, Ils ont beau crier: ‘Nous te connaissons, Dieu d’Israël! Israël a rejeté le bien. L’ennemi le poursuivra… Ils ont établi des rois sans mon aveu et des chefs à mon insu…’» (Osée 8,1-4).

C’est ainsi que la Bible réfute Israël et invite les juifs d’aujourd’hui à reconnaître qu’Abraham leur ancêtre était syrien. Elle leur répète aujourd’hui, ce qu’elle avait dit aux israéliens d’hier, à savoir, que leurs chefs n’ont pas la bénédiction de Dieu. Je répète, les chefs israéliens d’aujourd’hui n’ont pas la bénédiction de Dieu. Comment se trouve-t-il donc des chefs religieux chrétiens qui les soutiennent? En agissant ainsi, ils ne font que les perdre.

Sachant que la Bible les condamne, les dirigeants de la communauté juive ont, depuis de longs siècles, eu recours à d’autres moyens pour justifier leurs convoitises. Ils inventèrent donc le Talmud et l’ont érigé au plus haut rang des traditions juives. Il a pour eux la valeur d’une Bible orale, ou Torah orale. Les études talmudiques sont même plus valorisées que les études bibliques puisqu’elles visent à justifier tout effort conduisant à l’évolution du sionisme.

La relation entre Israël, l’Antichrist et «Gog et Magog»

Une dernière réflexion sur ce sujet: si Dieu réfute Israël, alors deux questions se posent: premièrement, pourquoi a-t-il permis sa réapparition? et, deuxièmement, la Bible parle-t-elle de ce retour d’Israël? Je réponds à la première question: Pourquoi Dieu permit-il la réapparition d’Israël?

Dieu permit la réapparition d’Israël pour frapper tous ceux qui sont atteints de matérialisme et possédés par l’esprit sioniste et leurs alliés d’un châtiment qui changera le visage du monde, en bouleversant les conditions politiques, sociales et religieuses qui prévalent actuellement. Israël, en se manifestant, rallie autour de lui tous les hommes de mauvaise foi, les apôtres du mensonge et les enfants de ténèbres. En exterminant Israël, Dieu condamnera du même coup les malfaiteurs dans le monde.

Dans sa deuxième lettre aux Thessaloniciens, St-Paul dit qu’à la fin du temps, Dieu enverra aux hommes pervers, je cite «une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire à la vérité et pris parti pour le mal» (2 Thessaloniciens 2,11-12). L’État d’Israël est cette puissance du mal qui rassemble autour d’elle les amants de la tromperie.

Dieu veut mettre un terme aux activités occultes et maléfiques des sionistes dans le monde. Ces activités durent depuis avant le Christ et St-Paul les appellent «Le mystère de l’injustice à l’œuvre» (2 Thessaloniciens 2,7).

Les sionistes ont évolués dans un vase clos; leurs pensées ont fermenté dans un climat de racisme inavoué. Ce racisme a toutefois été dénoncé par les Nations Unis qui, il y a quelques années, ont assimilé le sionisme au racisme.

Les israéliens, tels Mme Felicia Langer, l’avocate juive bien connue qui, non seulement défend la cause des palestiniens en Israël même et dans des conférences internationales, mais aussi dénonce la tromperie sioniste, sont rares. Un juif doit aujourd’hui être d’une trempe exceptionnelle pour échapper à la mentalité sioniste. Felicia Langer et d’autres juifs nobles ont su parler comme ont parlé autrefois les prophètes, et le prophète Isaïe notamment qui accusa les israéliens, «ce peuple chargé de crimes», dit-il, «cette race malfaisante, et ces fils pervertis, ils ont abandonné le Seigneur» (Isaïe 1,4).

Nous qui vivons au Liban, nous sommes témoins des crimes israéliens commis dans nos nombreux villages du Sud, après le sang qu’ils firent couler en Palestine pour en expulser les palestiniens.

Il ne faut pas s’étonner de la violence des israéliens d’aujourd’hui; ceux-ci veulent imiter en tout leurs ancêtres en appliquant les directives bibliques qu’on retrouve dans l’Ancien Testament, insérées par la plume menteuse et sanguinaire des scribes qui incitèrent les juifs d’autrefois à massacrer – au nom de Dieu – les habitants de la région et à les dépouiller de leurs biens, les poussant à considérer comme ennemi à exterminer, tout non-juif.

C’est pourquoi le Christ, parlant aux juifs, leur commande d’aimer leurs ennemis, c’est-à-dire les non-juifs, romains et autres en ce temps-là, considérés par les juifs comme ennemis. Ce commandement, d’aimer les ennemis, est adressé exclusivement à ceux qui ont un esprit raciste. Car pour les autres, le problème ne se pose pas. Pour illustrer ce commandement, Jésus guérit des Romains et cela scandalisa les juifs. Par contre, le Christ commande à ses disciples de s’opposer aux ennemis de Dieu, à ceux qui le refusent comme Christ. Ne dit-il pas dans l’Évangile de Luc: «Mes ennemis, qui n’ont pas voulu de moi pour roi, amenez-les ici et égorgez-les en ma présence» (Luc 19,27). Il ne faut pas oublier encore que Jésus pénétra dans le Temple fouet en main pour en expulser les hypocrites et les mercenaires, fussent-ils juifs.

De même, la prescription de présenter la joue droite à qui te frappe sur la gauche, elle s’adresse à la foule des juifs rassemblée autour de Jésus. L’Évangile de Luc nous informe que Jésus, en effet, avait dit: «Je vous le dis à vous qui m’écoutez: aimez vos ennemis…» (Luc 6,27). Notez bien que Jésus dit «Je vous le dis à vous qui m’écoutez». Or, ceux qui étaient là à écouter, étaient des sionistes habitués à l’injustice, s’appropriant le bien des autres, tout comme ils continuent à le faire de nos jours en Palestine et essayèrent de faire au Liban. Cette prescription s’adresse donc à l’homme sioniste injuste que le dépouillé frappe pour récupérer son bien. Jésus veut dire que celui-ci a raison de frapper et que le juif devrait le remercier car, en le frappant le dépouillé oriente le juif sur le bon chemin. Le Christ dirait aux juifs d’aujourd’hui: «Aime ton ennemi le palestinien et le chiite libanais et présente lui la joue droite quand il te gifle sur la gauche, car c’est lui qui a raison et c’est toi l’usurpateur».

Les exemples des comportements criminels des juifs abondent dans l’Ancien Testament. Je n’en citerai qu’une histoire car elle est l’exemple par excellence et se trouve rapportée aux chapitres 17 et 18 du livre des Juges. En voici le résumé: Quand les juifs entrèrent en Palestine avec Josué, au 12ième siècle av. J.-C., ils se la partagèrent entre les tribus. Mais la tribu de Dan n’était pas satisfaite de son sort et envoya cinq de ses hommes pour explorer la région à la recherche d’un endroit où s’installer. Ils parvinrent au village d’Ephraïm, à 30km au nord de Jérusalem, et trouvèrent un prêtre-lévite qui servait Dieu. Ce Dieu n’était autre qu’une idole de métal fondu qui portait l’Ephod et le Téraphim, deux sortes de pierres qui portaient, l’une la mention «Oui» et l’autre la mention «Non» et par lesquelles le prêtre consultait Dieu au hasard, une sorte de «tirer à la courte paille». Les cinq hommes demandèrent au prêtre de consulter Dieu pour voir s’ils réussiraient dans leur entreprise. Le prêtre s’exécuta et répondit: «Allez en paix, Dieu voit d’un bon oeil votre voyage». Les cinq hommes poursuivirent donc leur course vers le Nord et parvinrent à une ville nommée Lais, située à 30km environ à l’Est de Tyr. Ils virent que les habitants de Laïs y vivaient paisiblement, sans problèmes, ni inquiétudes, ne manquant d’aucun produit de la terre et que personne ne les dérangeait. Ils étaient loin.

Les cinq hommes, séduits par la perspective, revinrent donc vers leurs frères et firent ce rapport:
«Venez et marchons contre eux! Nous avons observé ce pays; il est excellent, et vous restez inactifs. N’hésitez pas à vous mettre en marche, allez conquérir ce pays. En y arrivant, vous trouverez un peuple sans défense et le pays est vaste. Dieu a mis en vos mains un lieu ou rien ne manque».
Ils partirent donc vers Laïs et kidnappèrent en route le prêtre lévite et l’idole métallique. La Bible poursuit le récit de façon suivante: «Les Danites marchèrent contre Laïs, contre un peuple tranquille et confiant. Ils passèrent la population au fil de l’épée et ils livrèrent la ville aux flammes. Il n’y eut personne pour la secourir, car elle était loin de Sidon et elle n’avait pas de relations avec les Araméens. Puis ils rebâtirent la ville, s’y établirent, et l’appelèrent Dan, du nom de leur père». (Juges 18,27-29).

Je vous ai cité cet exemple, car la ville de Lais est au Sud Liban et évoque les crimes commis actuellement, au moment où je vous parle, aujourd’hui le 21 mars 1985, par les israéliens, au Liban. Remarquez que les juifs sont rentrés, ici aujourd’hui, avec tout leur arsenal dans nos villages du Sud où ils ont détruit les maisons, expulsé les habitants, brûlé les plantations et détruit les beaux orangers et oliviers que nos paisibles fermiers ont vu grandir à la sueur de leurs fronts.

Le Christ, n’avait-il pas raison de dire à cette sorte de juifs que leur Dieu était Satan. Réfléchissez un peu sur l’identité réelle du Dieu consulté par le prêtre lévite éclaireurs de la Tribu de Dan. C’est le moment d’avoir du discernement. Pouvez-vous croire que c’est vraiment le Dieu Créateur, le Bon Dieu de tous les hommes, qui as béni les Danites et leur a permis d’égorger, comme une proie facile, les habitants paisibles de la ville de Laïs? De même, pouvez-vous croire que c’est le Bon Dieu Créateur de tous les hommes, qui poussa de nos jours, Menahem Begin, l’ex Premier Ministre Israélien, à égorger les pauvres villageois de Deir Yassine et expulser les palestiniens de la Palestine, pour établir un État Hébreu? Que chacun réponde devant sa conscience Mais prenons garde à notre réponse car Dieu nous en demandera compte.

Les nombreux crimes commis par les israéliens dans le passé pour établir l’état juif, ont poussé les prophètes à s’insurger contre eux et à les dénoncer Mais, au lieu de se repentir, les israéliens tuaient les prophètes qui les gênaient. J’ai entendu, moi-même, à la radio d’Israël, il y a quelques années, un commentaire religieux en français dans lequel il était dit «Si un prophète devait apparaître aujourd’hui en Israël et nous parler comme les prophètes parlaient autrefois à nos pères, nous le tuerions» Tuer… Tuer… Tuer… encore! Telle est la seule alternative sioniste au repentir, et l’unique réponse donnée par les sionistes à Dieu et à ses prophètes.

Le moment est venu pour «perdre ceux qui perdent la terre» selon l’expression de l’Apocalypse 11,18 Dieu a donc permis au sionisme de se concrétiser en l’état d’Israël, de sortir de sa cachette pour l’achever.

La deuxième question est la suivante La Bible parle-t-elle du retour d’Israël? Oui, la Bible parle du retour d’Israël, mais pas comme le comprennent les israéliens qui appliquent les prophéties bibliques annonçant le retour des Juifs de Babylonie au VIe siècle av J C , sur l’État d’Israël d’aujourd’hui. Ces prophéties se sont déjà accomplies par le passé et, de toute façon, ne visaient pas la formation d’un état politique hébreu, mais le retour en Palestine de la communauté juive exilée en Babylonie, par Nabuchodonosor.

Toutefois les chapitres 38 et 39 du livre d’Ézéchiel parlent de l’invasion de la Palestine à la fin des temps par Gog et Magog, symbole des forces du mal. Nous comprenons l’identité de Gog et Magog, par le chapitre 20,7-9, de l’Apocalypse Gog et Magog, dit l’Apocalypse déferleront en Palestine des quatre coins du monde pour la guerre.Ils s’implanteront sur toute l’étendue de la Palestine, et occuperont la Cité Sainte Jérusalem, qu’ils occuperont pour un certain temps, mais en fin de compte un feu tombera du ciel et les détruira définitivement. Ils ne réapparaîtront jamais plus Gog et Magog, symbole du paganisme et du refus du plan de Dieu représentent ici, les israéliens qui, à cause de leur refus de Jésus, sont les héritiers modernes du Paganisme. Ils viennent en effet, comme le révèle l’Apocalypse, des quatre coins de la terre, pour s’implanter par la guerre, en Palestine, proclamant Jérusalem, la Cité Sainte, la Cité bien-aimée, comme capitale de leur état hébreu.

L’Apocalypse parle encore de l’apparition d’une Bête, à la fin des temps. Cette Bête existait par le passé, dit l’Apocalypse mais avait disparu. Elle ne revient que pour être détruite définitivement, peu de temps après son retour, sans jamais réapparaître.

Ceci s’applique à Israël qui était par le passé, avait été détruit, en l’an 70, par Titus. Le voilà de retour pour disparaître à jamais. Cette prophétie s’applique à Israël, d’autant plus que l’Apocalypse annonce l’apparition d’une deuxième Bête qui soutient la première et l’impose dans le monde par la force des armes et de l’argent (voir chapitres 13 et 17 de l’Apocalypse). La première Bête étant Israël, il est facile de comprendre que la deuxième Bête, qui la soutient, n’est autre que les États-Unis d’Amérique. L’Apocalypse annonce la défaite des deux Bêtes et le triomphe, par leur défaite, du Christ Jésus.

Nous disons donc que la Bible a annoncé le retour d’Israël en parlant de Gog et Magog dans le livre d’Ézéchiel, car elle visait les israéliens paganisés par leur refus de Jésus.

Je ne puis terminer cette conférence sans mentionner quelques unes des prophéties bibliques à propos du Liban. Car il se trouve dans la Bible des prophéties dont les évènements se déroulent actuellement sous nos yeux, ici-même au Liban. Je commence par signaler ce que le prophète Habacquq avait prophétisé contre celui qui envahit le Liban, le noyant dans le sang. Il dit:

«La violence faite au Liban te submergera, car tu as versé le sang humain, violenté le pays, la cité et tous ceux qui l’habitent» (Habacquq 2,17)

Aujourd’hui, Israël fuit du Liban après l’avoir envahi, violenté et égorgé. Mais le sang qui a coulé au Liban à cause des israéliens est entrain de noyer Israël qui se meurt. La guerre israélienne contre le Liban aura meurtri le Liban. Mais le Liban guérira. Israël, par contre, ne se remettra jamais et va à sa perte.

La Bible avait annoncé ces évènements apocalyptiques qui se déroulent aujourd’hui au Liban. Le livre du Cantique des cantiques rapporte au chapitre 4, un dialogue poétique entre Dieu et ses élus, où Dieu est représenté comme l’Époux et les élus comme l’épouse. L’Époux appelle son épouse à venir à lui, non d’Israël, mais du Liban. J’en cite des extraits en les commentant au passage. C’est l’Époux qui parle:

«Tu es toute belle, ma bien-aimée et sans tâche aucune
(elle a été purifiée par l’épreuve)

Viens du Liban, ma fiancée,
Viens du Liban, fais ton entrée .Tes lèvres, ma fiancée, distillent le miel.
(parce qu’elle a parlé selon Dieu. Elle a dit la parole prophétique: ‘NON’ à Israël)

Et le parfum de tes vêtements est comme le parfum du Liban; Elle est un jardin bien clos, ma sœur, ma fiancée. Un jardin bien clos une source scellée Source qui féconde les jardins Puits d’eau vive, ruisseau dévalant du Liban.
(La source scellée évoque le Livre de l’Apocalypse, ce livre scellé de sept sceaux comme dit l’Apocalypse au chapitre 5, mais ouvert par Jésus au Liban pour révéler qu’Israël est l’Antichrist. Ce livre devient une source qui féconde les jardins, c’est-à-dire éclaire les élus; un ruisseau dévalant du Liban, ce ruisseau est le fleuve de vie dont parle l’Apocalypse au chapitre 22).

Levez-vous, vents du Nord. Accourez, vents du Sud. Soufflez sur mon jardin pour qu’il distille ses aromates».

Les vents impétueux et les tempêtes violentes ont soufflé sur le Liban du Nord au Sud pour que le parfum de sa résistance contre Israël se répande dans le monde entier. Rendons donc hommages à nos frères chiites, les dignes fils de Fatima, ils ont mérité par leur combat contre l’Antichrist, que Marie, la Vierge Mère du Christ, apparaisse par anticipation dès 1917, dans la ville de Fatima au Portugal, afin d’attirer le regard du monde vers ses fils, les vaillants combattants chiites, les combattants chiites fils de Fatima, les combattants chiites du Sud Liban qui ont pu, par leur vigilance, expulser les soldats sionistes.

Par leur résistance farouche contre les Israéliens, par le sang qu’ils ont versé abondamment, généreusement, sans compter, les descendants de Fatima ont permis aux apôtres des derniers temps de poursuivre leur mission, afin que se répande dans le monde, à nouveau, comme des aromates vivifiantes, comme un parfum bienfaisant la connaissance du Christ Jésus, cette connaissance éclipsée et déformée pour un temps seulement, par les négateurs de Jésus. Ces païens sioniste occupent aujourd’hui la Palestine et sont expulsés sous nos yeux, à grands pas, du Sud de notre Liban.

Le rôle spirituel du Liban, son témoignage contre l’Antichrist, fut prophétisé par Isaïe au chapitre 29,17-18 où il dit «Le Liban deviendra un verger et le verger se développera en forêt. Alors les sourds ce jour-là entendront les paroles d’un livre». Ce livre est celui de l’Apocalypse, qui démasque l’Antichrist, Israël, la Bête de l’Apocalypse, que même ceux qui se veulent sourds au message, entendront.

Je termine les prophéties bibliques sur le Liban par les paroles prophétiques d’Ézéchiel, qui annonce la Bonne Nouvelle du triomphe du Cèdre, symbole du Liban, qui sera planté par Dieu sur la Montagne d’Israël. Imaginez que c’est le drapeau libanais dans lequel figure le Cèdre qui est planté sur les hauts sommets des monts israéliens Ézéchiel dit en effet au chapitre 17,22-24:

«Ainsi parle le Seigneur Yahvé Moi, je prendrai de la cime du Grand Cèdre, au plus haut de ses branches, je cueillerai un rameau, et je le planterai moi-même sur une montagne très élevée, sur la haute montagne d’Israël je le planterai. Il poussera des branches et produira du fruit. Il deviendra magnifique. Toutes sortes d’oiseaux habiteront sous lui et tous les arbres des champs sauront que c’est moi Yahvé qui humilie l’arbre élevé (Israël) et qui élève l’arbre humilié (Liban), qui dessèche l’arbre vert (Israël) et qui reverdit l’arbre sec (Liban). Moi, Yahvé, j’ai dit, je fais».

On a voulu entendre ce que la Bible dit d’Israël. J’ai rapporté ce que la Bible a aussi dit du Liban. Que les israéliens et leurs amis, qui prétendent croire à la Bible s’arment de sagesse et écoutent ce que Dieu, dans la Bible, dit du Liban, ce que L’Esprit dit aux Églises, comme dit l’Apocalypse. Car le moment est venu pour ouvrir les livres et que les hommes soient jugés d’après le contenu de ces livres. Que tous entendent donc, même les sourds!

Conclusion

A la fin de cette conférence, que faut-il conclure? Quelle attitude doit avoir l’homme qui croit à la Bible vis-à-vis d’Israël? Nous affirmons que l’engagement logique de tout vrai croyant s’inspire du refus d’Israël, du «Non à Israël».

Nous avons vu que la Bible dans l’Ancien Testament, condamne l’état d’Israël. Le Nouveau Testament, à son tour, invite les vrais disciples du Christ, ceux qui tiennent au témoignage de Jésus, à se soulever contre ses négateurs.

Or certains dits chrétiens, réprouvent ceux qui prennent les armes pour se défendre contre la violence d’Israël, pour le simple fait de porter les armes. Ils oublient, ces pseudo-chrétiens, les guerres des Croisades et toutes les guerres faites par le monde occidental ce même monde qui s’arme aujourd’hui jusqu’aux dents. Et, paradoxalement, tout en s’armant, les Chrétiens n’hésitent pas à condamner ceux qui s’arment pour se défendre contre l’envahisseur et l’usurpateur israélien.

Je veux enfin vous rappeler ce que le prophète Mohammed a dit, afin que l’engagement contre l’Antichrist soit inspiré des sources Juives, chrétiennes et musulmanes. Il a dit que lorsque l’Antichrist apparaîtra, c’est Jésus qui, avec les siens, ses élus, se soulèvera pour le combattre et le vaincre.

Or ceux qui combattent l’Antichrist sont aujourd’hui les chiites, les dignes fils de Fatima et les descendants de ses fils, Hassan et Hussein. Nous tous qui avons le discernement divin pour reconnaître et combattre l’Antichrist, Israël, nous sommes tous les fils de Hassan et de Hussein. Et puisque c’est Jésus qui, en cette fin des temps, se lève pour combattre Israël, nous sommes tous Jésus de Nazareth qui menons sa guerre de Justice contre l’ennemi qui le renie.

Heureux ceux qui répondent à l’appel divin en se joignant aux «Noces de l’Agneau», à ce festin divin au cours duquel Dieu nous invite, selon l’expression du chapitre 19,17-18 de l’Apocalypse, à manger la chair des chefs sionistes et pro-sionistes.

Copyright © 2024 Pierre2.net, Pierre2.org, All rights reserved.